Sectes et religions

De nombreuses religions et mouvements politiques honorent leur chef. Le but ultime (la plupart) mais ce n'est pas l'idolâtrer, ni la soumission absolue. Un "chef spirituel" est le porteur d'une idéologie politique ou religieuse et un vecteur de réalisation du projet, qui peut être exécuté indépendamment de lui. Si en fait il joue un rôle particulier, il s'agit simplement de souligner sa compétence, ce qui n'est pas la même chose que de lui attribuer des qualités surhumaines.

Pendant ce temps, certaines religions attribuent le pouvoir divin à leurs dirigeants. L'exemple le plus célèbre est le Dalaï Lama. Cependant, dans ce cas, aucune pratique secrète n'est effectuée (à l'exception des rituels réservés aux fidèles) il ne se livre pas non plus à une manipulation mentale (sauf pour les manifestations imprévisibles du comportement de la foule pendant les vacances et les manifestations). La religion implique la liberté de pensée, sans pression physique ou mentale. Les églises, en règle générale, s'efforcent pour cela, faire partie intégrante de la société, et même devenir le facteur dominant (religion d'État). S'il y a un élément de coercition dans le fonctionnement social d'une religion, comme par exemple dans certains rituels d'initiation, il est consciemment accepté par tous. C'est différent avec une secte, qui se décrit comme une contre-force qui s'oppose au modèle communautaire traditionnel et cherche à rompre avec la société. L'utilisation de la contrainte consiste à exclure l'adepte de la communauté, et pas l'inverse. Chaque fois qu'une pratique religieuse est associée à la contrainte et favorise l'isolement du contexte culturel généralement accepté, c'est un signe, qu'il vise à se déplacer vers les marges de la vie sociale, pour créer une "nouvelle Eglise", groupe d'apostasie ou d'apostasie, c'est-à-dire une secte.

En fait, la pratique religieuse authentique fait toujours partie d'une société légitime, dans lequel il s'exprime, et respecte ses droits. De nombreuses pratiques qui placent un groupe religieux en dehors de la loi sont le début de l'isolement sectaire de la société.

Néanmoins, le respect de l'engagement civique d'un élève d'un groupe religieux n'exclut pas l'application d'une certaine contrainte contre cet élève par la hiérarchie ou le chef de groupe..

Le problème est si complexe et ambigu, que le ministère de l'Intérieur de la France dans la circulaire z 7 novembre 1997 années adressées aux préfets ont tenté de clarifier la situation:

"Ligne, respecter la liberté de pensée et la liberté d'association, il doit se mobiliser contre des actions contraires à l'ordre public ou violant la liberté publique, ce que l'on peut attendre de certains mouvements sectaires.

[…] Le gouvernement n'a pas l'obligation d'ouvrir une enquête pour établir l'équité d'une association ou d'une autre, et il n'appartient pas au gouvernement de juger, guidé par la commission parlementaire dans sa réflexion.

Un tel arrangement parlementaire n'est qu'un fragment d'informations et de conclusions sur ce sujet. Il ne doit pas avoir de sens normatif et contribuer à établir des différences entre les associations qualifiées de "sectaires" et celles, qui ne sont pas à la lumière des relations susmentionnées, ou contribuer à la détermination d'éventuelles sanctions. Tant qu'une association ne fait pas l'objet d'une annulation administrative ou judiciaire, jouit d'une liberté constitutionnellement reconnue et peut exercer des activités correspondant à ses objectifs dans les strictes limites de la loi applicable.

[…] Le terme «culte» n'a aucune valeur juridique particulière au moment de sa déclaration et n'est réservé à aucune association, parce que "la république ne reconnaît aucun culte" (droite z 9 de décembre 1905 années concernant la séparation des églises de l'État).

Mot “culte” alors seulement acquiert une signification juridique, lorsque l'association concernée le réclame face à des avantages fiscaux, qui en découlent, et acceptation des dons et legs, autorisé par cette qualification sur la base de la jurisprudence administrative. Association, qui lutte pour le statut d'une association sectaire, doit remplir trois conditions, pour recevoir des dons et des abonnements:
– il doit être consacré au culte (sans aucune différence),
– il doit être consacré uniquement à la célébration de ce culte,
– l'objet défini dans les statuts comme l'activité réelle de l'association ne doit pas mettre en danger l'ordre public,
– le terme "mouvement sectaire" donné à une association par les différentes unions parlementaires n'entraînera, par conséquent, aucune confusion dans l'ordre public".

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